Salim Ali Amir : Talent, Engagement Citoyen, Honnêteté. Une leçon d’il y a 34 ans
Le talent musical et la fécondité de parolier de Salim Ali Amir ont marqué les élections présidentielles de mars 1990. Ce sont les premières élections démocratiques depuis l’indépendance.
3 des 8 candidats ont animé leur campagne et cherché à conquérir les électeurs avec l’aide des mélodies de Fundi Salim. Ce sont 3 candidats qu’il respectait.
Said Ali Kemal et Moustoifa Said Cheikh ont fait vibrer les foules avec la musique, les paroles et la voix du Maestro.
Pour le 3 ème candidat, Salim nous a donné une grande leçon de déontologie artistique, de fidélité à ceux qu’on aime et d’honnêteté citoyenne.
Abbas Djoussouf est un hitswa daho (chef de foyer/ de famille/de lignée,) à plusieurs niveaux dans la famille de Salim. Salim le respectait, l’aimait, l’admirait. Chez 98% des Comoriens. Le choix se ferait pour enduzangu, le parent.
Mais Salim, en tant que citoyen militant, sympathisait avec les idées du Front Démocratique et allait voter Moustoifa Said Cheikh.
Il composa paroles et musique pour Mzee wahahe Abbas Djoussouf. C’est le chanteur Daroueshe Hamada Bedja qui interpréta la chanson.
C’est une leçon magistrale d’engagement citoyen et d’intégrité artistique que nous a donnée notre Fundi à l’immense talent.
msaMchangama
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