
Un pionnier, un père
Professeur Nii Quaynor participe activement à la 59eme réunion de l’ ICANN qui se déroule actuellement en Afrique du Sud. Aux yeux des acteurs techniques de l’internet mondial, il est le pionnier et le père de l’internet africain. Ce chercheur ghanéen de nationalité américaine est de tous les combats pour que l’internet soit un outil d’émancipation du citoyen africain, spécialement de la jeunesse. Il a été (encore) honoré ici à Johannesburg pour avoir été un des leaders d’un dur et coûteux combat de 14 ans pour que le registre dotafrica (www.xxx.africa) soit géré par des africains et non par des sociétés étrangères. Lors de la cérémonie, je n’ai pas essayé de retenir les larmes. Ceux d’entre nous qui y ont cru lui seront à jamais reconnaissants. L’impact technologique et économique, même dans les pays comme les Comores qui ne se posent pas encore ces questions ne sera pas négligeable. Mes amis le Prof Azizi Hilali, Maroc, président d’AFRALO et Tijani Ben Jemaa, Tunisie, vice-président d’ALAC, m’ont reproché publiquement d’avoir refusé, ces derniers temps de prendre des responsabilités. J’avais priorisé la création de HaYba FM, l’ouverture de LuLu et aussi aider à trouver des perspectives à des stagiaires ou membres actifs de la FCC qui soit devaient trouver des issues pour leurs études doctorales ou en Master ou trouver un emploi aux Comores ou à l’étranger. Maintenant je suis plus libre et l’une des motivations de mon « retour » est l’émotion que je ressens chaque fois que j’ai l’occasion d’applaudir le Dr Nii Quaynor ( prononcer Ni Kwena). Un grand scientifique qui sait se mettre au niveau des simples citoyens que nous sommes pour nous faire comprendre les enjeux des vrais combats qui changent le monde.
Said Mchangama